Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ar'Lullaby Berceuse et libellule
1 mai 2006

Pour l'instant...

De ce retour aux sources auprès des miens le bilan de cette First Week est plutôt mitigé.

J'ai respecté en grande partie l'engagement cure de plaisir et suis parvenue à me remettre activement au sport en salle (course sur tapis, musculation des membres moumifiés et/ou celluliteux comme fessiers, adducteurs, biceps, avec toujours plus de difficulté pour les abdos que je n'aime décidément pas travailler, aérobic avec un jeune prof de sport tout mimi) et en pleine nature (randonnées pédestre ou sur roues-vélo + initiation aux rollers grâce à la patience de mes 2 soeurettes twins de 8 ans experts dans le domaine et rieuses de constater que grande soeur chérie est trouillarde et ne sait ni freiner ni avancer quand le vent confronte ses jambes pourtant musclées). Résultats: Soulagement de constater que je peux encore titiller mes limites et conserver un rythme régulier qui influence aussi mes nuits à nouveau améliorées par ce retour de la vraie fatigue physique.

Aucune crise de B. et une semaine diététiquement correcte sans pour autant renoncer aux cake au yaourt baba aux rhum, tarte aux fruits, oeuf et macarons au chocolat consommés raisonnablement (c'est à dire à l'unité comme tout le monde), mets si bons pour le moral et indispensables à la cure plaisir. Il faudra quand même que je prenne garde à consommer suffisamment de protéines et sucres lents apports indispensables au bon maintien de l'énergie toute la journée et à la nutrition du muscle très sollicité désormais.

Quant aux retrouvailles avec les miens, c'est toujours agréable de se voir quelques temps objet de convoitise mais il est vrai que  se réhabituer à cet environnement familier et raconter à tous la même version de mes news, des raisons de mon retour et de mes nouveaux projets me font hâter la suite, quand on n'aura plus qu'à partager des moments sans en revenir toujours à MOI. C'est inévitable quand je suis amenée à parler de moi, je suis presqu'à chaque fois amenée à l'introspection, au retour en arrière et à la réexpérimentation de la souffrance si bien que ma fragilité et mes doutes prennent le dessus. Et je rentre en France pour quoi?  Pour avancer et me sentir mieux, et je n'ai pas besoin qu'on m'envoie ce genre de texto:" J'ai bien vu que tu n'étais pas très bien je n'ai pas voulu creusé mais n'hésite pas à m'en parler...". Ce msg m'a énnervé car cette personne étant au courant de mes problèmes devrait comprendre qu'on ne se remet pas du jour au lendemain simplement en prenant l'avion de ce que j'apellerais une crise existencielle. Alors oui bien sûr quand on en vient à parler de moi et des épisodes récents je ne peux pas me sentir autrement que "fragile" c'est pour ça qu'il me tarde de passer à autre chose et qu'on arrête de chercher à savoir et comprendre ce qu'il m'est m'arrivé. J'éviterai à l'avenir de trop me confier car du coup ces personnes heureuses et épanouies qui veulent absolument m' aider utilisent mon histoire comme principal sujet de conversation pour ne pas songer au fait qu'on a moins de choses à partager qu'avant. Je sais que j'ai des tas de choses à dire sur Moi mais tout ce temps que l'on passe à ressasser encore et toujours les mêmes problèmes me ramènent à l'avant, ce qui est complètement stérile c'est peut-être également pour cela que ma psychothérapie ne me fait plus avancer car l'essentiel à été analysé et qu'il s'agit maintenant  de vivre au lieu de parler-analyser-toujours comprendre notre MOI. Et ce genre de conversation ne doit avoir lieu que pour dévoiler mes progrès en termes d'actions salutaires et de retour à l'équilibre. Je veux vivre et savourer le présent, alors merde! Au lieu de vouloir me pousser à la confidence, emmener moi donc en ballade, voir un film, refaire le monde, n'importe quoi mais de l'action plus que de l'introspection.

Ma mère étant 6 semaines sans l'usage de ses 2 pieds a besoin d'aide donc j'ai passé pas mal d'heures (beaucoup trop à mon goût d'ailleurs) à m'occuper de la maison, des repas pour 5 à 6 personnes, rangement et compagnie, 2-3 courses, ce genre d'activités qui finissent par stresser puissance Max quand on réalise que ce n'est jamais assez et jamais terminé et que ce rythme d'aide ménagère me rend frustrée et me donne envie d'hurler. Solution: je laisse son chéri s'occuper tout seul de toutes ces corvées qui nuisent à ma cure bien-être et je pars chez ma soeur. Je dois me rendre à l'évidence: je ne peux psychologiquement pas assumer ce rôle une journée entière et j'aurais même envie de ne plus y retourner du tout mais voilà la culpabilité et cette petite voix me traitant d'égoïste vont sûrement en décider autrement.

Attention au surmenage et à la frustration qui reviennent...

Publicité
Publicité
Commentaires
Ar'Lullaby Berceuse et libellule
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité