Une main que l'on tend, un sourire offert au coin de la rue, le regard émerveillé et innocent d'un enfant, une soirée bavardages entr'filles, un bon bouquin à dévorer, une famille sur qui compter, des amis attentionnés, un toit protecteur et chauffé, une nature changeante de beauté, des jambes pour gambader...Ces petites choses qui semblent de prime abord anodines, mais qui font toute la différence...

2 ans et 2 jours depuis mon dernier message. Tant de changement et pourtant l'impression de revivre les mêmes angoisses en matière de coeur. Impossibilité de vivre sereinement les longues heures à attendre un message, un p'tit signe qui rappelle que l'on compte encore pour Chéri, que non il ne nous a pas oublié et que oui on se voit très bientôt.

Ce début de relation où pour tenter de ne pas reproduire les erreurs du passé je tente d'être plus patiente moins exigeante moins envahissante m'empêche d'apprécier cette nouvelle idylle qui pourrait me satisfaire complètement parce que les jours sans nouvelles me font remettre en question l'avenir de notre NOUS et réfrènent mes sentiments.

J'ai beau avoir Mes occupations comme lui de son côté je vis mal qu'il appelle si peu les jours où l'on ne se voit pas.

Ses précédents propos sur son besoin de liberté, d'indépendance, sur son habitude de ne pas téléphoner tous les jours devraient suffir à ne pas me laisser dans la frustrante attente. Pourtant une voix me dicte qu'en matière de coeur, la raréfaction des attentions au moins téléphoniques n'est pas un bon présage.

J'angoisse donc, me mets en colère dés que je scrute le mobile silencieux et me dis que je ne dois pas taire cette envie d'avoir plus de nouvelles de sa part.

Je laisse donc passer les heures pour tester l'endurance de ce néant téléphonique et tente de faire taire mon envie d'appeler mais ce que c'est pénible et pourtant je veux savoir combien de temps dois-je le laisser sans nouvelles pour qu'il daigne réagir et exprimer enfin le besoin de me voir ou du moins de savoir comment je vais.

Certes, ça ne fait que 31 h que je ne l'ai pas entendu (depuis mon dernier appel),  je sais  aussi qu'il bossait hier et que souvent on ne se voit pas le lundi soir parce que j'ai danse mais je déplore quand même tant d'indifférence! Je parviens difficilement à me convaincre que c'est simplement un besoin pour lui d'être un moment seul et que ça ne remet absolument pas en cause son attachement pour moi! Je tente donc de me raccrocher  à ces propos de mercredi soir dernier ou il disait être bien avec moi et qu'il appréciait que l'on ait chacun nos moments de liberté.

Me revoilà ce soir samedi 2 février avec une irrépressible envie d'écrire surement en partie parce que lire, activité que je viens de reprendre plus assidûment depuis quelques semaines me rappelle comme il est plaisant d'utiliser notre fascinante langue française.

Par ailleurs, mon cher et tendre projette d'écrire "ses aventures"  et d'une  certaine manière ça me rappelle que je suis et reste indiscutablement une "littéraire" et que moi aussi j'ai besoin de me sentir à nouveau disciple de l'encre créatrice mais cette fois-ci en ne me jettant pas sur la plume dans les seuls moments de "spleen".  "Chanter la vie", cette fugitive mais si précieuse étape afin que le quotidien rime toujours avec entrain.

A chaque jour une pensée positive, du moins les jours où je prendrai le temps de réveiller le clavier.

Croquer le jour comme on croque une friandise en rappelant que le bonheur n'est ni dans la projection d'un lieu ni dans l' acquisition d'un bien matériel et encore moins dans la multiplication des échanges et rapports humains mais dans l'instant avec un grand I...

Sensation étrange...

Impression désagréable...

Envie d'hurler sans savoir après quoi, après qui,  ni pourquoi...

Du coup la seule idée qui me vient c'est d'écouter des chansons tristes pour que mon sac de larmes à nouveau pris en otage se perce et que mes idées s'éclaircissent ou du moins se débarrassent du brouillard de l'insatisfaction qui est là depuis le début d'après-midi.

Lana, cette petite fille de 2 ans que je n'ai pas eu la chance de rencontrer et qui a été arrachée à la vie vendredi dernier ne cesse d'occuper mon esprit.

Cette enfant  était la fille de Bénédicte, une cousine éloignée avec qui j'ai passé divers moments de mon enfance.

J'ai mal pour Bénédicte et son conjoint Frédéric qui hier ont conduit leur tendre petit coeur dans sa dernière demeure. Diverses images témoignant de leur douleur, leur chagrin et les circonstances du départ de Lana vers cet ailleurs mystérieux me hantent souvent  ces jours-ci.

C'est si injuste que cette petite qui en quelques minutes avait échappé à la vigilance de sa mère pour s'aventurer dans ce petit canal ait été enlevée à sa famille si brutalement.

Ce que la vie est cruelle!

Que tu reposes en paix petite Lana et mille pensées à tes parents qui vont alors devoir réapprendre à vivre auprès de ton frère et ta soeur sans te voir grandir!

Mon grand-père nous a quitté le 11 octobre 2006 et il ne cesse d' être présent ici, en tous lieux en toutes circonstances, dans cette maison qui fut la sienne et demeure la nôtre.

Ma grand-mère et moi vivons ensemble sous ce toit abritant son souvenir, ses photos, sa chambre, sa cave et son désordre caractéristique que j'ai rangé pour y faire mon club de nutrition afin aussi que ce lieu autrefois aimé animé et joyeux reste "son" endroit.

Mes rêves me rappellent aussi qu'il n'est plus là la journée alors qu'il apparaît quand je dors. A-t'il quelque chose à me dire? Est-il bien où il est? Aurai-je les réponses à ces questions lors de mes prochains rêves?

Pour l'instant, la nuit je revis le jour de l'enterrement pas comme il a eu lieu véritablement mais dans une autre ville en Bretagne. Et il marche à nos côtés, se promène avec nous le sourire au lèvres. Il semble heureux...

Il y a plus longtemps, je rêvais qu'il allait bien physiquement et que c'est mamie qui souhaitait mourir à cause d'une maladie incurable et que ça attristait profondément pépé autant que le reste de la famille et Moi je ne pouvais m'arrêter de pleurer. C'était un rêve véritablement douloureux qui m'a laisser méditative et inquiète pendant longtemps.

Il m'est aussi arrivé de rêver qu'on avait préparé un lieu réservé entièrement à son hommage avec des livres par dizaines remplis d'éloges, de pensées, d'anecdotes témoignant de l'attachement que tous avions pour lui.

Je pense très souvent à lui, de plus en plus et réalise combien il me manque et ça me fait mal de penser qu'il n'assistera pas au 1er mariage de ma génération, celui de mon cousin en juin. Reste à penser qu'il sera, à sa manière, parmi nous et heureux...

Le sentiment amoureux et son allure de coup de feu venant diffuser dans l'âme un magique sérum me laisse telle une aveugle recouvrant enfin la vue.

Le souffle qui émane de moi et la cadence de mon coeur qui bat ne sont plus les mêmes. Je suis ressuscitée, sauvée de l'emprise du vide existenciel.

Enfin, je vis, ressens, comprends, projette et omptimistique mon quotidien.

Le sentiment amoureux et sa soudaineté provoquée par l'arc de l'ange a bouleversé mon être qui se pensait handicapé de la passion.

Ma tête avec ses questionnements est reposée, sereine, receptive à la complicité et au partage.

Le sentiment amoureux et son étrangeté de n'être plus qu'un mais enfin deux me laisse telle la mère découvrant enfin le regard de son enfant venu au monde.

Mon coeur s'emballe telles les papilles gustatives renouant avec la saveur sucrée d'un dessert longtemps censuré.

La voix, le geste, la douce parole réconfortante, la caresse, l'étreinte suffit à mettre en émoi mon essence et à dérégler tous les sens.

Le sentiment amoureux et sa suave mélodie berçant le coeur et l'esprit me fait renaître au monde des merveilles autrefois délaissé. Vaillant et conquérant soldat je suis alors capable de soulever les montagnes de la vie.

Les tourments, chagrins, déceptions, questionnements, démons anciens deviennent incorporels grâce à la tempête de sérénité qui contamine mon corps organe après organe.

Telle la flore en pleine pamoison à l'arrivée de la belle saison j'autorise  le soleil de l'amour à me réchauffer le coeur et laisse les volatiles du bonheur gravir autour de moi.

Mon printemps enfin débarqué, la terre sauvage d'avant peut alors laisser la place au jardin des douceurs où la rose que je suis pourra alors éclore.

Mienne est la vie que je mène

Etats d' âmes sont enfin délaissés

Trépidante peut être l'existence

Adoucie vagabonde est mon âme

Mérité et tant attendu le bonheur

Oniriques mes pensées pansent les

Remous passés de l'océan des confusions

Pourvoyeuse de secrets et de surprises

Hypnotique destinée

Ose braver les interdictions

Silencieux demeure enfin mon spleen

Il y est pour beaucoup,  lui qui

S'est invité dans mon quotidien comme par enchantement.

Je lisais dernièrement un article de Psychologies  magazine dans lequel plusieurs personnes témoignaient à propos de leurs nuits passées à occuper ce temps sensé réservé au sommeil réparateur et en ce moment même alors que je ne parviens pas à mettre mon corps et mon esprit en mode VEILLE, je comprends que ces personnes insomniaques de toujours aient pu faire l' apologie de ces "nuits en éveil".

En effet, même si le lendemain risque d'être plus "embrumé", ces nuits à passer à écrire, penser, rêver restent des moments privillégiés qui s'impriment autant dans les souvenirs heureux que les journées animées.

Après tout pourquoi vivre ces insomnies comme un incontournable désagrément nuisible alors qu' elles peuvent être l'occasion de "vivre autrement" et en quelque sorte hors du temps?

Alors que la nuit noire règne en maître et que la maison et la route sont plongés dans un solennel silence que seuls pertubent le tic tac de la pendule et le ronronnement de l'ordinateur, je suis là détendue, sereine à repenser ma journée, mon week-end et l'incroyable tournure qu'a pris mon existence ces dernières semaines et plus particulièrement ces derniers jours.

Tendance actuelle sur quelques blogs, je me lance aussi:

Je viens de relire les messages de ce blog et c'est fou comme la pèriode londonienne et ses souvenirs vient de chambouler ma p'tite journée tranquille!

Pour revenir rapidement sur cette aventure, j'ai vécu à Londres de septembre 2004 à fin mai 2006.

En quittant La Rochelle en septembre 2004, je prévoyais ne rester que 6 mois, le temps de perfectionner mon anglais, changer d'air et revenir avec des réponses. On a souvant l'impression que quitter ses racines et sa routine va être extrêmement formateur, ce qui est vrai mais on ne trouve pas toujours ce qu'on y cherche.

Ceci dit j'ai triplé la durée de mon séjour là-bas parce que j'ai rencontré des amis géniaux, des colloc avec lesquels le quotidien n'avait rien à envier à celui évoqué dans Friends. Ce qui m'a le plus plu, c'est la vie à "la maison" comme on l'appelait. Il n'y avait pas de place pour la solitude! Même si j'étais la plus "sérieuse" de la maisonnée et que je ne me satisfaisais pas tellement des virées à l'extérieur, j'avais pourtant souvent cette impression de fête, de rires parce qu'on était tous un peu "déjantés", insouciants et à pouvoir partir dans des délires à partir de 3 fois rien. Puis il y avait souvent du changement, changement de collocs (avec parfois des au-revoir plus difficiles), changement de maison, visites des français de France (parents, frères et soeurs, amis...).

C'est une chance d'avoir connu cette vie, d'avoir rencontré et croisé toutes ces personnes à qui on finit pourtant par ne plus donner de nouvelles. Je n'oublie pas non plus mes anciens collègues du Bleeding Heart (restau que vous ne devez absolument pas rater si vous allez à Londres) www.bleedingheart.co.uk  (ils parlent tous français). C'est un endroit bourré de charme et reconnu restau le + romantique de Londres décembre 2005. J'ai d'ailleurs dit là-bas que si un jour je me mariais et avais suffisamment d'argent la réception se ferait à La Crypte (église voisine que loue le proprio lors des grands meetings).

C'est une église historique dans laquelle s'est marié HENRI 2 je crois et dans laquelle j'ai souvent travaillé et révassé . Me marier à la Crypte était mon "rêve"de princesse à moi de l'époque.

Pour revenir à Londres, les gens ne restent pas dans cette ville... C'est un lieu de passage, réservé à ceux qui veulent se dépayser un instant avant de "se ranger" ou de décider de parcourir ensuite le reste du monde.Ce bond dans le passé me rappelle d'ailleurs que je ne veux pas me dire que je ne vais plus jamais revoir certaines personnes qui ont compté. Je vais donc prendre le temps d'envoyer un p'tit mail.

Pour l'info nutrition du jour, j'ai la solution pour nos chères petites grands-mères qui se voient au fil des ans de plus en plus fragilisées au niveau osseux.

Il faut savoir qu'après 50 ans on perd chaque année environ 1% de notre capital minéral osseux. C'est donc pour cette raison que l'on doit prêter attention à notre consommation de calcium et de vitamine D (qui favorise le fixation du calcium).

Pour le calcium, vous le trouvez surtout dans les produits laitiers et les légumes verts mais la mine d'or c'est :

La COQUILLE D' OEUF DE POULE!

Eh oui, on devrait manger des coquilles d'oeufs de poule pour être sûre d'avoir du bon calcium.

Vous me direz que sur le plan digestif même après broyage ça ne doit pas être terrible!

Vous l'aurez donc compris, il n'est pas question de vous faire avaler des coquilles. Il y a un autre moyen d'extraire le calcium de celle-ci.

1-Prenez un Oeuf à coquille blanche cru sans altération et nettoyé.

2-Mettez-le dans une tasse à café contenant du jus de citron. L'oeuf doit  baigner entièrement dans le jus.

3-Laissez tremper une nuit

4-Au petit matin (à jeun) HUMM!  après avoir retiré l'oeuf du verre, buvez ce breuvage pâteux gorgé de calcium (que ce cher citron a absorbé intégralement)

En cas de fracture: faîtes une cure de 10 jours consécutifs.

En "entretien" dirons-nous pour lutter contre fatigue, déminéralisation et ostéoporose: 1 jour sur 2, pendant 2 à 3 mois, et ce 2 fois par an en particulier en hiver. (Le soleil permettant une meilleure absorption du calcium, les jours sans soleil,  nos besoins en calcium augmentent).

L'oeuf  après cette petite baignade nocturne a  sa coquille changée et affinée mais est réutilisable pour votre cuisine habituelle.

C'est le bon moment pour faire le plein d'oeufs et de citron. Et ne me dîtes pas que les oeufs ne vont pas vous servir ensuite! On attaque la pèriode des crêpes, des gauffres et des merveilles, alors NO EXCUSE!

Et n'oubliez pas de prévenir dés maintenant vos grands-mères car elles sont les plus touchées par ces fragilités et carences en calcium!

Concernant mes 3 derniers posts tout à faits contraires puisque l'un suggère entre autres le recours à une nutrition santé et suffisante, le second éveille l'appétit et l'autre vient brutalement suggérer de ne plus manger du tout. Effectivement, on ne sait plus sur quel pied danser avec moi!

Précision: En tant que conseillère en nutrition et comme je le rabâche sans cesse à mes clients et mon entourage,

Le top c'est de suivre les recommandations du PNNS du ministère de la santé avec le coup de pouce des compléments alimentaires avec son coach personnel (moi) car on sait très bien que manger parfaitement équilibré, 3 fois par jour 365 jours par an est parfaitement impossible.

Mais il est vrai que cette quête spirituelle accompagnée du jeûne purificateur évoquée dans le dernier post me fascine . Alors j'ai voulu essayer (à ma façon, ce que je ne vous recommande aucunement).

J'ai donc eu comme seul dîner hier soir, un bon petit potage, ce matin j'ai pris une tisane bio (moi qui petit-déjeune copieusement habituellement, ce fut assez hard!) et je me suis préparé ma bouteille d'eau contenant 1/5 de jus de fruit avant d'aller faire du vélo dans ma campagne (j'en ai profité pour distribuer mes tracts publicitaires dans un village voisin que j'avais jusque là délaissé). Je me sentais assez bien, en forme toute la matinée mais à 13h alors que j'avais fermement décidé de tenir 7 jours, j'ai craqué et me suis fait un déjeuner légumes-fruit et...Je n'ose l'avouer,  une part et demie de Croquant au chocolat, vous savez cette pâtisserie orgasmique 100% chocolat avec le croustillant qui ressemble au Royal. Mon père avait eu la mauvaise idée hier de me laisser ça dans mon frigo et je l'ai dévoré tout cru! Il ne m'était même pas destiné. Quelle honte!

Voilà je me sens donc comme celle qui décide d'arrêter de fumer et qui craque dés le 1er jour. Enfin! Je sais que vous n'approuvez pas  pour la plupart d'entre vous cette histoire de jeûne mais je tiens quand même à préciser que je renouvellerai ultérieurement l'opération. Toutefois, il faudra  que je respecte les règles concernant la préparation de ce jeûne de 7 jours parce qu'il  ne s'improvise pas du jour au lendemain, comme j'ai pu le penser naïvement.  Mon impatience-insouciance a là encore frappé.

Il faut être en bonne santé, en forme et avoir l'avis de son médecin pour se lancer dans l'expérience du  jeûne et dans tous les cas ne pas souffrir de TCA ( Troubles du Comportement Alimentaires)...

En déambulant sur le net, je suis tombée sur www.pyrenees.be/6_Trekking_Meditation.htm qui propose des stages "Jeûne et Randonnée" permettant de SE retrouver.

Cette alliance entre Nature, Méditation, Retour à l'âme et Purification-Détoxification  avec cette quête  d'une certaine forme d' Absolu me séduit.

Et si la solution pour se re-centrer sur l'essentiel était là?

Deux hic demeurent: ça reste onéreux 450 euros par personne pour 1 semaine et il faut avoir 30 ans minimum! (Eh oui, il faut bien qu'il y ait des avantages à vieillir)

Je pense que je tenterai de le faire un de ces jours et si possible avant la trentaine (ce qui peut être négocié avec les organisateurs de ces stages).

Et vous?  Jeûner 1 semaine en communiant avec la nature, ses bienfaits et les pratiques du yoga et de la méditation, ça vous parle?

Ce midi j'ai invité à déjeuner papou, belle-mère, soeurette et beau-frère et pour l'occasion j'ai dû me remettre aux fourneaux.

J'ai l'impression de n'avoir pas cuisiné depuis des années et ce samedi à préparer mes p'tits plats m'a rappelé que la cuisine dans certaines occasions peut rester un vrai plaisir.

Donc, au menu de ce midi:

*Asperges et sa purée de pommes aux épices

*Porc à l'exotique (coco-ananas) et son gratin de petit légumes

*Fondant aux amandes sur coulis de framboise.

Voilà, j'ai opté pour le sucré-salé et ai osé quelques associations curieuses. Alors, on va voir comment réagiront les papilles de mes invités...A suivre

Après avoir parcouru quelques sites, magazines et livres portant sur la classique "dépression saisonnière" que beaucoup rencontrent de novembre à mars, je vous laisse quelques tuyaux:

*Equilibrer au mieux votre alimentation (oui je sais! Facile à dire mais si votre priorité est d'aller mieux alors vous pouvez changer quelques petites choses. Faîtes des fruits, légumes frais vos alliés, ne boudez surtout pas les protéines qui vont doper votre masse musculaire et vous rassasier, les féculents (de préférence complet pour + de richesse en fibres) pour l'énergie longue durée, buvez vos 1,5 litre d'eau (tisanes, potages etc...) pour l'hydratation et l'élimination.Faîtes vous plaisir en consommant du chocolat (de préférence noir pour plus de magnésium et moins de matières grasses) chaque jour si nécessaire mais pas plus de 50g par jour.  Mieux vaut acheter une tablette aux qualités gustatives et nutritionnelles incontestables et en consommer raisonnablement plutôt que d'acheter les lots promo de 5 tablettes sans vraie valeur et qui ne boosteront en rien votre moral.Prenez des compléments alimentaires contenant des omégas 3 puisque l'alimentation ne répond qu' à 40 % des Apports Journaliers Recommandés et qu'ils sont indispensables pour réguler votre humeur.

*Si votre budget vous le permet, offrez-vous une lampe de luminothérapie que vous mettrez sur votre bureau et faîtes une exposition de 30 minutes  chaque jour. Le principe étant d'imiter la lumière du soleil capable d'augmenter votre taux de sérotonine (molécule du plaisir) souvent à plat en hiver. Vous pouvez aussi opter pour une lampe "simulateur de l'aube" (avec option coucher de soleil) qui permet aux personnes peu régulières niveau sommeil de rééquilibrer leur horloge interne et donc de se sentir plus en harmonie avec elles-mêmes. Cette lampe accompagne l'endormissement et le réveil en douceur.

*Faîtes de l'exercice. De nombreuses études prouvent que la pratique de la marche rapide, du jogging ou de la natation, 3 fois par semaine (20 minutes minimum) est un excellent anti-dépresseur.

*Faîtes l'amour (si vous avez le partenaire!! Bande de veinard(es)!!!) aussi souvent que vous en avez besoin.

*Riez (5 minutes par jour minimum)!

Voilà un échantillon de ce qui peut vous aider et que j'essaie de mettre en pratique (en partie) mais n'hésitez pas à proposer vos astuces à vous parce qu'on en a TOUS besoin..... A vos commentaires!

A relire mes posts et à parcourir certains blogs, je réalise à quel point notre rapport au nombril scande notre vie.

Evidemment, quoi de plus normal, parce qu'on cherche tous à se faire du bien, à Habiter sa vie, son corps, comprendre ses choix, déterminer ce qui nous relie aux autres, et comprendre pourquoi on fait tel ou tel choix mais je réalise que passer beaucoup de temps à s'analyser finit parfois par paralyser.

Eh oui c’est assez inavouable mais en ce moment, alors que des tas de gens travaillent dur, sont exténués par le boulot et les obligations familiales mon problème à moi est le contraire :

L’inaction ou du moins des « vacances prolongées » qui s’éternisent avec en prime la solitude et la culpabilité de pas faire les choses que je devrais.

Et plus le temps passe et plus le programme TV-internet du matin au soir devient addictif.

Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, je prenais en pitié toutes ces personnes qui sans emploi et déprimées, s’adonnaient à ce genre d’activité en ayant beaucoup de difficulté à se remettre en action et à reprendre espoir. Et voilà que je ressemble à ceux-là, à la différence que j’ai un emploi mais pas de patron qui m’obligerait à faire les choses quotidiennement et à la différence (non négligeable) que je suis nourrie et logée gratuitement donc que mes besoins salariales sont minimes.

Pourtant cet emploi du temps me vaut le classique refuge dans la nourriture sucrée et grasse et la prise de poids qui va avec, ce qui est complètement contraire à l’image du coach en forme et bien-être que je suis et qui ne peut absolument pas se permettre de prendre 5 kgs tous les 2 mois, ce qui (je refuse de monter sur le pèse-personne) est certainement le cas à ce jour compte tenu de mes orgies de ces 8 dernières semaines.

Il est donc évident que je sais que mon équilibre réside dans mon équilibre alimentaire et celui entre action (travail-activité physique) et détente.

Pourtant, comme l’ étudiante sans obligations matérielles que j’étais jadis, je profite de cette absence d’obligations sur fond de déprime pour me déclarer en « semi-congés sabbatique à Durée Indéterminée » et tant pis si je ne gagne pas un rond.

Pour l’heure, en terme de décision, ma priorité est de ne plus me nuire en cessant de faire des repas gargantuesques, en continuant de profiter de mes journées TV-Lectures-internet sans culpabiliser parce qu’après tout ça ne durera pas alors autant en profiter pleinement.

Et oui puisqu’on peut désormais étendre son relationnel en restant au chaud à la maison, pourquoi s’en priver. Bien sûr, derrière l’écran les rapports sont bien différents mais autour de moi j’entends de plus en plus d’histoires de love stories grâce au net alors voilà qui est encourageant pour les célibataires esseulés en mal d’amour.

Mais voyez-vous, il y a beaucoup de mecs ennuyeux aux réactions plutôt étranges sans conversation et à la personnalité un peu guimauve. Beaucoup aussi sont intéressés par le seul aspect physique et vont alors sembler saoulés par les discussions un peu plus poussées qui nécessitent plus de réflexion.

Mais par chance, il y en a toujours qui sortent du lot et font la différence, par leur humour, intelligence et aptitude à l’écoute et aux bons conseils. C’est le cas notamment de D., que j’ai rencontré via un site dont je ne retrouve même plus l'adresse et avec qui je converse via mail et téléphone depuis le début du mois.

C’est très agréable de se sentir à nouveau « attirée » (cérébralement au moins pour l’instant) par un homme et de recevoir tous plein de messages chaleureux, remplis d’attentions. J’ai même eu droit ce matin à un p’tit poème (que je garde pour moi) accompagné de cette photo prise hier.

Pour le face-à-face, ça me fait un peu flipper parce que la déception est souvent de mise lors de ces vraies rencontres entre internautes et de ce fait je pense que le plus tôt sera le mieux mais bon ça reste à déterminer.

Curieusement, alors que j'ai banni, il y a bientôt 3 ans la cigarette de ma vie, il se trouve que depuis quelques semaines, mes envies de m'en griller une me reprennent.

Non bien entendu, je ne cèderai pas mais c'est bien vrai ce qu'on m'avait dit: "un ancien fumeur ne devient jamais non-fumeur et garde toujours plus ou moins enfouie en lui cette envie de fumer".

A ceux qui passent par là et qui fument et souhaitent franchir un jour prochain, bientôt ou plus tard le cap de l'arrêt tabagique, je vous raconte mon parcours de fumeuse.

Au collège alors que mes jeunes amies de 11 ans commençaient déjà à s'enfumer les bronches, je pensais très fort que c'était  un signe de faiblesse,  de manque de personnalité, que c'était pour faire comme les autres et je faisais souvant la morale à ces p'tites nanas et p'tits mecs qui "se la pétaient" avec leur clope, en cachette à la sortie du bahut en leur disant qu'ils devraient arrêter, que c'était ringard etc...et j'en étais profondément convaincue.

Au grand jamais, "je me rabaisserai à faire comme les autres et à fumer parce qu'un tel m'invite à le faire juste comme ça pour goûter, ça non hors de question" et j'ai continué à faire mes petits discours moralisateurs autour de moi.

Pourtant, à 14 ans et demi, alors que ça me démangeait depuis plusieurs semaines (allez savoir pourquoi? peut-être la volonté d'enfreindre les règles pour une fois, s'était imposé dans mon inconscient) j'ai fumé ma 1ère cigarette. A la différence des autres (quand-même),  je l'ai fumé seule comme une grande après m'être renseigné auprès de ma cousine expérimentée lui demandant quelle marque elle me conseillait pour "démarrer" et comment faire pour inspirer la fumer et non pas crapoter, aussi naturellement  qu'elle m'aurait indiqué la marque d'un tampon et le mode d'emploi.

C'est un Royal légère que j'ai choisi et c'est un soir dans le jardin de mes parents que j'ai tiré mes premières taffes. J'ai apprécié de suite cette première cigarette qui avait un effet euphorisant, relaxant très sympa. Et j'ai donc fumé 1 cigarette tous les soirs en sortant du collège. C' était un moment privilégié que j'ai cherché à retrouver ensuite mais en vain puisque la case "réservoir de nicotine à remplir" était déjà enraciné dans mon corps.Puis ensuite, en sortie autos tamponneuses ou autres, j'ai augmenté la dose, fumant cette fois-ci avec les autres et petit à petit autant que  les autres. Mes parents ne s'y sont même pas opposé!

Un jour, en colère après ma mère fumeuse de 2 cigarettes par AN, je lui ai rétorqué avant de quitter la pièce "eh bien d'abord, tu veux savoir, et ben j'fume" ce à quoi elle a réagi en me tendant mon argent de poche hebdomadaire précisant d'un ton autoritaire et avec le sourire "et ce n'est pas pour acheter des cigarettes!".

Quant à mon père, gros fumeur, il m'a dit qu'il ne pouvait rien me dire puisque lui-même fumait et m'a longtemps approvisionné en clopes avec droit de fumer à la maison, ce qui a causé ma perte.

J'ai fumé pendant 8 ans. Sur les 3 dernières années c'était 1 paquet minimum voire 2 le week-end. J'avais même compté un soir dans un bar alors que je m'ennuyais prodigieusement qu'en 30 minutes, j'en avais fumé 6 ce qui m'a affolée. Bronchites chroniques, toux sèche pénible et quasi permanente (très gênant en cours  et  la nuit  ). Plusieurs tentatives d'arrêt de 2 jours ou 2 mois sans succès.

Puis un matin, sans l'avoir du tout décidé la veille mais parce que je toussais encore comme une dingue et venais de très mal dormir, j'ai décidé après mon café du petit déj de ne plus en allumer et depuis plus rien.

METHODES POUR ARRETER DE FUMER :

J'ai eu besoin des patchs pour éviter les maux de têtes et sensations de faiblesse que j'avais eues lors des précédentes tentatives pour le soutien sur la dépendance physique le temps de régler petit à petit la dépendance comportementale-gestuelle.

Inutile de dire que j'ai eu besoin aussi de me défouler plus que de coutume et donc de me remettre au sport.

J'ai fumé des NTB en vente en pharmacie pour conserver le geste les soirs de sorties avec fumeurs où la tentation est toujours plus grande. J'ai cependant arrêté ces "fausses clopes à l'eucalyptus" le jour où aux infos, j'ai appris que c'était tout aussi cancérigène. Il me restait donc les pommes, les chewing gum et autres bonbons sans sucres.

Puis la lecture de la méthode d'Allen Carr que je vous conseille d'acquérir si vous êtes fumeur, ancien fumeur ou proche d'un fumeur. Ce livre ne cherche pas à vous rappeler les méfaits du tabac que l'on connait déjà mais ce qui se passe dans notre lien avec la cigarette et toutes les idées reçues que l'on a sur cette satanée drogue et sur ce qui nous effraie dans l'arrêt du tabac. Ce livre m'a aidé à ne pas reprendre la cigarette et à vraiment me la mettre complètement à dos.

D'ailleurs, il va falloir que je le relise pour me rappeler toutes ces choses qui nous rapellent à quel point c'est fantastique de ne plus être dépendant de la cigarette.

Alors n'oubliez pas que tout démarre avec une décision+une très forte volonté de ne jamais reprendre quoiqu'il arrive.

1-Décidez-le pour vous et notez les avantages à très court terme, moyen et long terme.

2-Faîtes une cagnotte chaque jour ou chaque semaine de la somme économisée.

3-Adoptez l'aide avec la méthode de votre choix mais rappeler vous que Votre détermination sera la seule arme vraiment efficace et comprenez aussi que jamais vous ne devrez fumer à nouveau et tester même 1 seule taffe. Astuce: (Je l'ai encore fait ce soir) Reniflez l'odeur du paquet de cigarettes ouvert. Je sais c'est con mais moi ça m'apaise quand j'ai envie de fumer et gardez en mémoire que cette envie de fumer ne dure pas longtemps.

Bonne Chance...