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Ar'Lullaby Berceuse et libellule
2 janvier 2007

Vive les soirées filles!

Plus jeune, prenant modèle sur Beverly Hills et cie, j'avais organisé chez mon père une soirée pyjama. Je devais avoir 14 ans et mes amies du collège de l'époque étaient là, en grenouillère, ou avec ces T-shirt représentant en noir et blanc ces couples fous amoureux, corsaires ou pyjama en mâtière éponge tellement confortables et si représentatifs de notre jeunesse et indifférence envers la "fashion victime attitude". C'était fous rires, critiques des profs et de certains de nos congénères élèves, confidences parfois intimes, réglements de compte , discussions interminables sur l'avenir à se projeter le mariage, la belle robe, l'homme proche de l'idéal (on savait déjà que l'idéal masculin était une chimère), la belle vie et tout ça sur fond de marshmallows, chips et confiseries.

C'était il y a plus de 10 ans, mais ce genre de festivités entre filles a toujours été récurrent dans mon quotidien: les soirées division de couples lorsque nos chéris se réunissaient pour une virée bar ou une expédition pêche ou un match de foot-ball, et que nous en profitions pour là encore se retrouver entre nanas et refaire le monde. Les soirées filles de ma période Fac étaient tout aussi essentielles, avec ces jeudis soirs à se raconter nos aventures affectives autour d'une pizza à tenter de conseiller, parfois consoler une amie en détresse, ou simplement rire, parler de tout et de rien, du dernier film ou livre lu, de Jules et ses défauts, des dissert' à rendre et des partiels qui approchent. 

Aujourd'hui, ça me manque horriblement, ces soirées filles ne font plus partie de mon quotidien. J'ai grandi  mais je ne peux m'empêcher de vivre dans le passé, dans ce passé où tout semble plus doux, plus coloré.

Le problème aujourd'hui est que même si ces ambiances revenaient, la plénitude serait en moins puisque mes amies de l'époque ont changé depuis. Elles ont appart ou maison, enfants, maris ou p'tits amis "fixes" et n'ont rien de commun avec moi qui suis célibataire de longue date, aucun homme potentiellement suceptible de faire prochainement partie de ma vie, aucun projet immobilier.

Bref, je ne peux m'empêcher de me sentir "à la traîne" quand je suis avec les autres ce qui me fait dire qu'il serait bon que je puisse un jour "assumer pleinement ma différence" et ne pas considérer mon célibat comme une tare et une fatalité.

Après tout, il y a sur terre beaucoup plus de gens en souffrance à cause d'une relation amoureuse que des gens pleinement épanouis dans leur couple. Alors que je me rassure et accepte d'être encore en ce début d'année célibataire.

Ca finira bien par arriver...

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Commentaires
M
Je me retrouve beaucoup dans tes mots. C'est marrant, jusqu'à présent je n'avais jamais ressenti ça, cette solitude en période de fêtes, peut être que c'est parce que jusqu'à présent j'étais étudiante, et je m'inquiétais de mon avenir, mais depuis que je travaille, je pense un peu plus à ma solitude. Je m'éloigne un peu des amies déjà "installées" dans la vie, parce que je me sens trop à la traine, heureusement certaines d'entre elles ne sont pas encore trop préoccupées par les couches et les biberons, et je peux revivre ces longues discussions de mon adolescence et des années d'étudiante
Ar'Lullaby Berceuse et libellule
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