Cure de TV!

Eh oui! Il y a des périodes (plus ou moins longues selon les besoins) où on a envie de rien sinon rester devant le petit écran et ne faire que ça! Vous connaissez je pense ces léthargies passagères qui vous amènent à faire ces "cures" et devenir "addicted" au monde virtuel. Pour ceux qui ne connaissent pas, une p'tite précision.

Pour faire une cure de TV, il vous faut du temps libre, une TV, une prise de courant, un "programme TV à lire pendant les pubs si vous n'êtes pas Pub" (optionnel), un plateau TV (si votre IMC vous permet d'associer ponctuellement repas et sédentarité) et une capacité de concentration maximale si vous regardez la Cinquième-Arte, ce qui en général est proscrit par les 3/4 des malades de la flegmagite chronique.

Ensuite vous n'aurez qu'à "zapper" au gré de vos envies, selon si vous souhaitez connaître les nouveaux produits phares de notre pauvre société de consommation toujours en pleine ébullition (TV-shopping/ M6 Boutique), replonger dans le passé en visualisant les rediff de Friends ou Beverly Hills ou avoir du neuf avec Le destin de Lisa qui nous envoie à Berlin dans le monde de la mode. Vous pourrez aussi rester dans le monde réel en choisissant les infos et divers documents mais c'est tellement plus "bénéfique" et moins "douloureux" de choisir pour un temps de se mettre dans la peau de tous ces acteurs "jeunes, beaux et riches" des Feux de l'amour avant de se faire piéger par le énième téléfilm américain avant de partir à Madrid en école de danse avec Un Dos Tres.

Bien évidemment, il est impératif de revenir à notre bonne France et son petit coin de Provence avec notre "Plus belle la vie" avant de choisir le programme de la soirée et avant de décider si oui ou non demain, vous allez réussir à laisser votre téléviseur éteint pour vous remettre aux "saines" et "nécessaires" occupations d'une journée "normale".

La cure de TV, oui ! mais le moins longtemps possible, car il existe bien une dépendance psychologique-affective parfois aussi fort qu' avec le chocolat!

Modération donc! ...    ...