Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ar'Lullaby Berceuse et libellule
19 mai 2006

Ex, toute l'histoire ou presque!

Ah! S'il savait ce que je peux parler de lui, il aurait des chevilles démeusurément enflées!

Bon, revenons à Ex (encore!), avec qui j'ai rompu d'un commun accord après avoir pris conscience de notre incompatibilité, il y a maintenant 4 mois à peu près, après une relation d' à peine 1 mois et demi. Bon, pour comprendre mieux toute cette "complicated story" je reprends depuis le début en espérant que cher lecteur, tu disposes de suffisamment de temps pour tout lire.

En Novembre dernier, Ex est venu travailler en tant qu'assistant manager dans ce restau où je travaillais à cemoment là depuis 1 an et 1 mois . Je le connaissais d'avant étant donné qu'il est le colloc de 2 de mes collègues et qu'on avait déjà sympatisé et discuté lors de soirées au B., bar incontournable et incontourné de nos vendredi soirs après le boulot.

Le considérant comme quelqu'un de gentil, intelligent et de bons conseils, c'est comme un collègue et ami que je le considérais au départ sans penser le moins du monde que j'allais petit à petit être touchée par la flêche de Cupidon. La gêne a commencé à s'installer à son contact. Je n'étais pas la même s'il était là, je faisais attention à ce que je disais de peur de paraître "idiote" et le plaçais déjà et sans m'en rendre compte, sur un pied d'estale qui n'était que peu justifié. Je redoublais d'attention pour essayer de ne pas faire trop d'erreurs, car la concentration me faisait de plus en plus défaut et le simple fait de le savoir prêt de moi à m'écouter parler anglais au téléphone ou aux clients, me faisait bafouiller. J'avais en fait la même gêne niveau travail que face à mon bien plus redoutable manager, mais ce malaise provenait d'un je-ne-sais-quel-sentiment autre que la peur de mal faire et de me voir attribuer des reproches.

Je n'ai pas admis tout de suite que j'étais sous l'emprise d'un trouble amoureux ou de quelque chose qui y ressemble, car physiquement, je ne le trouvais pas assez bien et je trouvais que lui si grand et moi si petite formerions un couple bien ridicule. Puis je m'étais mis en tête que Ex était le bon pote, celui qui fait rire et console mais qu'on ne met pas dans son lit. Allez comprendre pourquoi et comment tout ça n'a pas fait le poids contre ce sentiment bizarre! J'étais troublée mais je ne voulais pas céder, persuadée que ça nous conduirait à un échec, et que le mélange boulot-plaisir poserait tôt ou tard problème.

J'ai donc continué à garder mon petit secret sans même le confier à mes proches amies sur Londres de peur qu'elles me jugent et ne comprennent mon choix, qui ne correspondait à aucun de ces critères physiques stupides que j'avais jusque là fixés. Je ne voulais pas que qui que ce soit ait connaissance de l'attirance que j'avais pour lui. Et en plus je n'étais pas certaine que ce soit réciproque alors je continuais à ne rien dire et à  m'enthousiasmer au moindre regard et à la simple idée d'aller travailler et je poursuivais mes lectures secrètes du planning pour connaître son emploi du temps.

Puis un jour, alors que je faisais l'accueil dehors, son colloc me lança "Alors c'en est où avec X?",ce à quoi je répondis naturellement et sans piquer de phare "comment ça avec X, qu'est-ce que t'imagines? Il n'ya rien à en dire!" Là-dessus il rétorqua "Ah bien je n'en sais rien moi, mais il n'arrête pas de parler de toi, alors bon, je pensais que..." avant de vaquer à ses occupations, ce qui lui évita de constater l'euphorie dans laquelle cette nouvelle venait de me laisser. Je me souviens même avoir versé une larme tant je m'étais à cette seconde précise sentie pousser des ailes.

Voilà je savais désormais que le trouble que je lui attribuais n'était pas le fruit de mon imagination et que la gêne qui naissait depuis quelque temps dans nos regards et nos gestes lorsqu'on était proche l'un de l'autre signifiait bien quelque chose d'électriquement étrange. Mais je ne savais pas encore que j'allais laisser mes envies surmonter ce côté de moi raisonnable qui me disait: "Non ce n'est pas quelqu'un de recommandable, il boit trop, prend de la CC ce qui fait de lui la parfaite antithèse de mon idéal masculin, ce trouble passera avec le temps". Bref, beaucoup de choses m'opposaient à lui et à cette union que je redoutais, persuadée qu'elle me tirerait davantage vers le bas que vers le haut.

Après avoir refusé une première fois de monter dans son taxi après un vendredi soir bien arrosé, j'ai constaté que ce "non je rentre chez moi!" m'avait énormément coûté et que la tension entre "demi-tour rejoins-le" et "continue et va t'en!" ne me laissait en paix. Je me suis même dit "Mais comment peux-tu te contraindre à ce point et t'interdire ce que tu souhaites pourtant faire depuis longtemps?". Toujours cette volonté d'être raisonnable, cette peur de souffrir en faisant place à la Raison au détriment de la Passion. Pourquoi se forcer à refuser ce qui de toute évidence arriverait tôt ou tard car on sait bien que le coeur ayant ses raisons que la raison ignore est toujours le maître quand il s'agit d'amour.

Le vendredi, après hésitation et même duel intérieur, j'ai dit "oui", ce "oui" qui pourtant ne m'engageait à rien. Je me sentais mal à l'aise et je ne cessais de me rassurer par ces pensées "on va simplement chez lui et ses colloc comme avant, regarder la TV et s'endormir gentiment, rien d'alarmant...". Mais ce "oui" que j'avais longtemps refoulé venait de se faire entendre et n'avait pas la même raisonnance qu'avant, et lui aussi le savait. Gênée par ce silence qui voulait dire long, j'ai dit: "Je ne sais pas ce que je fais dans ce taxi, je ne me sens pas très bien", ce à quoi il a répondu "tu sais ce n'est justement qu'un taxi et si tu changes d'avis tu peux encore lui demander de faire demi-tour".Moi:" Non je reste et puis voilà, il n'y a pas de problème on va juste chez toi, tranquilles, prendre un verre et c'est tout". Ne me souvenant plus trop, je pense qu'il a approuvé du style "je ne te le fais pas dire!". A y repenser, pour quelqu'un qui voulait se la jouer "il n'ya aucune ambiguité", j'ai très maladroitement prouvé le contraire rien qu'à lui exprimer ce malaise mais ce qui a toujours été pénible avec lui, c'est que ne parlant pas de ce qu'il ressent (comme tous les hommes de Mars), j'ai toujours parlé de "nous" en m'avançant moi et mes sentiments doutes et craintes et n'aimant pas ce détestable silence j'ai souvent parlé spontanément sans réfléchir, quitte à trahir ce que je voulais cacher.

Pour renforcer ce malaise, Mr m'a amené direct dans sa chambre en lançant avant cela cette phrase de son humour caractéristique: "Bon je pense que celle-ci on ne te l'a jamais faite!" puis il m'a fait entrer, a allumé sa TV et mis "le Seigneur des anneaux" peut-être par crainte lui aussi que le silence se fasse entendre. "Oui effectivement cette approche était une première pour moi!" ce que j'ai pensé tout bas.

C'est ensuite moi qui ai parlé, parlé beaucoup, parlé tout le temps lui disant que j'admettais que depuis quelque temps je me sentais  mal à l'aise en sa présence, qu'il y avait effectivement quelque chose mais que je ne voulais pas que ça aille plus loin du fait qu'on était collègues de travail et qu'il était mon supérieur, j'ai ajouté que j'étais presque sûre que ça ne fonctionnerait pas, ce qui l'a fait rire et dire que c'était dommage de s'interdire d'essayer par simple crainte que ça ne dure pas. Je reconnaissais bien là la maturité du trentenaire et demi qui essaie de me raisonner !

Il a également dit que je le faisais rire, que ce discours (dont vous venez de lire seulement un minuscule échantillon) était inattendu ce qui d'une certaine manière me rendait (j'ai lu entre les lignes) "compliquée" mais "unique" après quoi j'ai lançé d'un ton plaintif "Ah, tu sais c'est dur d'être moi!" histoire de lui prouver à nouveau que je suis "unique" et "drôle".  Bref, après ce charabia faisant transparaître aussi clairement que le fog de Londres, les manifestations de mon Moi et de mon Sur-Moi, il m'a gentiment dit que "ce n'est pas tout ça mais il est 4h (ou 5h ou 6h peut-être) et j'ai vraiment sommeil!"

C'est à ce moment là cher lecteur que vous allez halluciner et penser très fort comme Ex se l'est surement dit cette nuit-là: "Mais elle est vraiment perdue cte fille, elle ne sait vraiment pas ce qu'elle veut!".

La suite est que j'ai dit: "Est-ce que je peux dormir avec toi?"

Non, vous êtes toujours sur le texte , et non vous n'avez pas manqué de passage clé utile à la compréhension, il n' ya pas non plus d'écriture dissimulée à l'encre visible à l'ultraviolet, ou encore de clé de voûte ou de code quelconque utile à un éventuel éclairage sur ce phénomène fréquent chez moi, le "revirement-subit-sans-transition-qui-chamboule-tout-et-tous".

Je voulais effectivement essayer mais la peur d' avoir raison quant à notre incompatibilité avait provoqué  tous ces délais et détours. Notre 1ère nuit s'est donc passée ainsi un soir de décembre, il faisait très froid mais je me sentais enfin prête à franchir le cap.

Pour passer vite sur ce mois et demi, nous nous sommes vus trop peu souvent, un soir par semaine et souvent dans le même contexte, après un vendredi soir arrosé, chez lui dans son lit, le seul moment qu'on ait jamais eu pour être seul. Inutile de préciser qu'une telle situation ne pouvait que jouer en défaveur de notre relation. Il faut dire qu'occupée avec mes cours du cned et fatiguée par mon emploi du temps, ça me paraîssait préférable que l'on ne se voie pas davantage. J'avais envie d'une vraie story mais mon envie anxieuse de toujours courir après le temps me poussait à fuir tôt le matin sans le réveiller en lui laissant simplement un petit mot invoquant toujours l'excuse de choses à faire.

Evidemment, ces fuites n'étaient pas pour arranger les choses et plus tard il m'a fait comprendre que ça l'agaçait que j'agisse ainsi. Mais c'était plus fort que moi, plusieurs raisons me poussaient à ne jamais rester. D'abord ces insomnies, ou ces sommeils en pointillés pendant lesquels je pensais à la veille, à l'incapacité de Mr à être tendre, rassurant et demandeur d'affection. Je n'avais que trop peu de tendresse et me heurtais même à un partenaire dont la libido semblait quelque peu endormie. Et puis, dans cette maison de mecs je ne me sentais pas à l'aise et je me figurais que rester le week-end entier avec lui m'aurait ennuyée et attristée. Pour moi passer ces journées avec lui, c'était aussi accepter l'isolement devant la TV, dans une chambre où comme la veille je me serais contentée d'un quotat restreint de bisous. Je savais que je ne pouvais pas me plaindre et lui expliquer cela de peur de paraître déjà "accro", ce que je ne voulais surtout pas laisser paraître étant donné que l'on commençait tout juste à sortir ensemble. D'autres fois, je me suis dit, bon allez, ce matin tu vas rester, mais l'attente qu'il se réveille, l'ennui, la fatigue, l'envie de prendre une douche et prendre des affaires propres chez moi me faisait partir, toujours et encore plus cette dernière fois où forcée de constater que Mr recevait mes plaintes davantage comme des preuves de mon attachement et donc des flatteries à son égo, que comme des remarques sérieuses méritant qu'il y réfléchisse et fasse un effort.

Je lui ai dit qu'on se voyait de moins en moins que lorsque l'on se voyait c'était toujours parce que je grimpais dans le taxi comme ça par réflexe et habitude sans savoir vraiment s'il le souhaitait mais à aucun moment, il m'a dit tu viens chez moi ce soir, jamais une proposition. Je pense que mes fuites matinales le laissaient penser que je n'avais rien à faire de lui. C'est d'ailleurs pour cela que la seule explication qu'il a pu me donner était "Je ne pensais pas que c'était important pour toi!". Voilà, Mr pensait que ces entrevues hebdomadaires me suffisaient, et je pense que même si par la suite il a constaté que j'attendais plus, lui s'était déjà lassé et conditionné pour la rupture.

Mais il ne l'a jamais admis, il me disait que la distance qu'il mettait était provoqué par ses inquiétudes quant à ses projets professionnels, qu'il ne voulait pas s'engager vu qu'il ne savait s'il voulait ou non quitter londres. En gros, son indifférence provenait de ses craintes et doutes. Mon oeil! Mais je l'ai cru au début et suis partie en vacances en France sereine et heureuse pensant que le problème allait être rapidement réglé puisqu'il me disait que mi-Janvier selon si notre manager lui accordait sa promo il resterait ce qui sous-entendait qu'il serait moins stressé et plus open pour nous.

Mais en France, j'étais plusieurs jours sans aucune nouvelle, pas de réponse à mes textos ce qui traduisait bien ce que je représentais pour lui. Mais étant donné que je savais qu'il voulait profiter de ces vacances pour ne plus faire la bringue et se refaire une santé en cessant de consommer "sa merde", je me disais que c'est ça qui le rendait si renfermé et égoïste. Et l'excuse en effet qu'il me donna était qu'il n'était pas très bien, et puis qu'il ne se doutait pas que ces marques d'attention étaient importantes pour moi. Oui bon admettons! On lui donne une dernière chance! Par ailleurs une collègue à qui je me confiais me rassurait me disant que non il ne voulait pas rompre et qu'il voulait m'expliquer le problème prochainement.

J'ai aussi proposé qu'on se voie un après-midi (ce qui aurait été notre premier RDV diurne) pour en discuter. N'ayant jamais réussi à le voir et lui parler durant nos break au travail, on avait donc convenu d'un samedi. Mais il a bien sûr trouvé une excuse pour annuler. Mr ne voulait pas prendre le temps de m'expliquer ce qu'il y avait dans sa petite tête et dans son petit coeur. Il ne voulait ni me dire "merde sors de ma vie", ni "laisse moi du temps!". Non, rien! J'étais ce samedi dsemparé, je voulais comprendre et lui se foutait que je souffre de rester dans l'ignorance. Je n'avais qu'une solution pour le voir et ne pas passer le week-end entier à me morfondre: me rendre à la soirée House de notre collègue où même s'il avait dit ne pas vouloir y aller, j'étais persuadé de le trouver, conciente de la personnalité mensongère de cet originaire de Mars. La Venus intuitive que j'étais était bien décidée à faire du forcing et riposter. La conversation que j'ai eu était comme d'habitude, c'est moi qui parle, plus fort et plus indignée que d'habitude, moi qui me plaint, moi qui lui rapelle ses maladresses et preuves de son désintérêt pour lui faire dire ce qui semble évident, il ne veut plus poursuivre cette relation. Mais non, ce n'est pas ça, c'est juste qu'il a des problèmes, qu'il voudrait mais qu'il ne peut me les expliquer dans les détails, c'est encore une histoire de projets d'avenir, de boulot, de fric, bref je n'y comprends rien et frustrée que Mr écourte la conversation avant de rejoindre ses amis, sa coke et ses drinks hors de moi, je me suis préparée à partir.

Comment peut-il penser que la discussion est close, que je vais accepter ça et passer ma soirée içi à espérer rentrer avec lui pour parler encore et encore de ces mêmes poblèmes, alors que je devine qu'il n'attend qu'une chose, que je me casse de cette soirée et le laisse tranquille, ce que j'ai fais, lui disant que je rentrais, que j'étais trop mal. Pris de pitié il m'a alors dit que si je voulais je pouvais passer le lendemain chez lui pour qu'on en discute.

J'étais un zombi noyé dans les larmes ce soir là, dans les rues de bricklane, j'avais cette atroce douleur dans tout mon être, cette douleur insupportable qui est si vive qu'on se demande comment on pourra s'en remettre un jour. J'étais désemparée et sachant qu'encore une fois, ma nuit promettait d'être des plus courtes, je ne voulais pas rentrer. J'errais donc dans les rues, lentement, m'arrêtais à un stand de food pour remplir cet abîme et manger, manger, manger avant d'attendre un, deux, trois bus pour enfin arriver chez moi, exténuée, lasse de tout et résolue de ne plus rien faire pour ce connard. J'allais tenter de l'oublier et de me convaincre qu'un homme tel que lui ne méritait pas d'occuper ne serait-ce qu'une infirme partie de mon coeur.

J'étais déboussolée, furieuse mais soulagée d'avoir pris la décision de rejeter totalement cette douloreuse et frustrante situation.  J'ai bien sûr hésité le lendemain à l'appeler mais je pressentais que cette mise au point ne m'apprendrait rien de plus et ne ferait que m'enfoncer davantage. En plus, je me doutais que j'allais sûrement entendre un Ex fatigué qui souhaite remettre ça à plus tard, ou même une messagerie vocale témoin de la témérité de Mr. Non, terminé! Ca suffit ces souffrances!

Le lendemain, ma collègue et confidente au courant de tout ça et qui servait depuis quelque temps d'intermédiaire entre lui et moi, m'annonce gênée, qu'elle a rejoint l'équipe samedi soir et que lui et elle se sont embrassés. Je me doutais de la part de Mr que cet intérêt qu'il avait pour elle depuis quelque temps n'était pas qu'amical mais de l'avoir entendu auparavant critiqué négativement cette nana, je m'étais finalement dit que mon imagination me jouait sûrement des tours. Alors voilà que j'apprends que ce même soir où je déambulais profondément meurtrie par sa faute, Mr jouait son séducteur et travaillait déjà à me trouver une remplaçante. J'étais choquée et déçue mais reconnaissante envers elle d'avoir été si franche et de m'avoir annoncé ce que je n'aurais pas supporté dans la bouche d'une tierce personne plus tard. J'étais donc encore plus déterminée à complètement abandonner la partie et à taire cette info à Mr qui avait précisé que ça devait rester confidentiel (pour ne pas me blesser, ce que j'appris plus tard, ce qu'il est gentil!).

C'est là que ma collègue et moi avons discuté de lui, de ces explications qu'il ne voulait pas me donner, du lapin de samedi, de son attitude qui prouvait bien son désintérêt pour moi. Et voulant savoir si elle pensait que ça allait continuer entre eux, elle me disait que non, elle ne pensait pas parce qu'elle avait encore son Ex dans la tête à qui elle tenait encore. C'était juste un baiser dans un moment de faiblesse, de confidence sur fond de joyeuse soirée alcoolisée.

Sceptique, je lui disais que moi aussi au début je ne pensais pas et puis c'est tout de même arrivé. L'attirance entraîne l'attachement. D' une certaine manière je donnais l'impression de donner mon consentement à leur relation car je voulais l'oublier. De le savoir avec elle ne me laisserait alors pas le choix. Mais ils se sont vu, revu, plu et ont eu une histoire de 4 mois alors que je continuais à subir le célibat et à toujours le considérer autrement que comme un Ex et collègue.

Le mardi de cette même semaine où la new girlfriend m'a annonçé l'épisode du baiser, j'ai écris une longue lettre que j'ai donné à Ex expliquant toute l'incompréhension, la raison de mes départs précipités du matin, mon insatisfaction quant à la rareté des moments passés ensemble et tout le reste, ses excuses pour fuire et s'en tenir aux mêmes explications mensongères...et ma volonté de vouloir en finir pour de bon avec cette frustrante histoire, lettre qu'il a lue le mercredi et après quoi il a voulu que l'on se voie pour discuter; Ca y est, Mr voulait enfin parler!

Nous nous sommes rejoints dans un pub avant d'aller travailler. Je lui ai demandé ce qu'il avait pensé de cette lettre qu'il avait qualifiée d'étonnante, inattendue dans son texto de la veille. Je suppose qu'il ya des choses pour lesquelles tu n'es pas d'accord (je pensais qu'il allait se défendre contre les accusations portées).Il m'a répondu, que non du tout que cette lettre expliquait vraiment ce qui nous avait éloigné, une manière pour lui, de ne pas me donner les explications tant attendues, de s'assurer que je ne lui en voulais pas trop, afin qu'il puisse sans remords se libérer de cette pesante histoire avant de rejoindre L'autre.On s'est donc comportés comme des vieux amis qui réalisent et se disent que le dialogue était bien plus ouvert avant et que la limite qu'on avait franchie n'aurait pas dû entraver cela. Bref, on s'est aussi mis d'accord sur le fait que ça ne devait rien changer entre nous, que nous étions trop perdus dans nos vies respectives pour pouvoir construire ensemble quelque chose et que c'était la raison principale à cet échec. On s'est quitté là-dessus puis chacun de notre côté sommes allés travailler...Au même endroit toujours, ce qui les mois suivants a constitué pour moi, un vrai problème.

J'ai su plus tard que le week-end qui avait suivi, ils s'étaient vu lui et ma collègue et que le suivant, il passait le week-end entier chez elle. Je l'ai appris de la bouche d'une amie qui avait ma nouvelle rivale au téléphone, qui alors lui racontait tout alors que j'étais en face, préparée à apprendre cette nouvelle que j'avais senti venir. J'étais déçue et me disais que ça ne durerait pas car je savais qu'elle était toujours amoureuse de son ex et que c'était plus pour combler le manque affectif que par réel attachement. J'ai eu aussi cette même version le lendemain, de la bouche de la nouvelle chérie qui m'apprit que Mr ne voulait pas que je l'apprenne déjà, de peur que "je lui fasse la misère"! Et bien non, je l'ai laissé tranquille, elle aussi d'ailleurs avec qui je n'ai pu par la suite communiqué, et c'est à moi même que j'ai fait la misère, à continuer de travailler dans cette ambiance à les savoir ensemble et à les voir tous les jours de la semaine filer un semblant de "parfait amour"!

Publicité
Publicité
Commentaires
Ar'Lullaby Berceuse et libellule
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité